Adénome de la prostate : Prise en charge médicale ou chirurgicale ?

Gynéco-Urologie

Présentation

Bienvenue sur cette vidéo sur l’Adénome de la prostate : Prise en charge médicale ou chirurgicale ?, présentée par le Dr Richard Mallet.

 

L’adénome prostatique, une pathologie courante chez l’homme vieillissant, affecte considérablement la qualité de vie des patients, notamment à travers des symptômes urinaires invalidants (dysurie, pollakiurie, besoins urgents ou fréquents). Les avancées technologiques en urologie permettent aujourd’hui une prise en charge optimisée et moins invasive, centrée sur l’amélioration du confort des patients et la préservation de leur qualité de vie.

Évolution des traitements

1. Options médicamenteuses

Les traitements médicamenteux incluent principalement :

  • Les alphabloquants : facilitent l’évacuation urinaire.
  • Les inhibiteurs de la 5-alpha réductase : réduisent le volume prostatique.
  • La phytothérapie : souvent utilisée pour des symptômes légers.
  • Tadalafil (à faible dose) : améliore simultanément la qualité de la miction et les fonctions érectiles.

Bien que souvent efficaces, ces traitements peuvent être insuffisants à moyen terme, nécessitant un recours à la chirurgie.

2. Avancées chirurgicales

La chirurgie de l’adénome prostatique a considérablement évolué grâce aux technologies modernes :

  • Résection transurétrale (RTUP) : toujours utilisée mais en déclin pour les grosses prostates.
  • Laser enucléation : méthode de référence pour les prostates volumineuses. Elle permet une extraction complète de l’adénome, limitant les risques de repousse.
  • Techniques mini-invasives : (Urolift, vapeur d’eau, embolisation) adaptées aux patients souhaitant préserver l’éjaculation.

Ces innovations offrent des résultats efficaces avec des suites opératoires plus légères et une phase irritative de récupération réduite (3 semaines à 3 mois).

Préservation de l’éjaculation et qualité de vie

La préservation de l’éjaculation est une priorité pour certains patients. De nouvelles techniques, comme les résections partielles ou le traitement à la vapeur d’eau, sont actuellement à l’étude pour répondre à ce besoin tout en maintenant des résultats fonctionnels satisfaisants.

Rôle clé des médecins généralistes

Le diagnostic précoce et l’adressage au bon moment à l’urologue sont essentiels pour éviter les complications (vessie de lutte, infections). Les critères d’alerte incluent :

  • Résidu post-mictionnel significatif.
  • Hypertrophie prostatique échographique.
  • Symptomatologie invalidante malgré traitement.

Conclusion

L’intégration des lasers en urologie a transformé la prise en charge de l’adénome prostatique. Il est crucial de sensibiliser les patients à l’importance d’une intervention au bon moment, avant que des complications irréversibles n’apparaissent. Ces avancées marquent également un tournant dans la personnalisation des soins, où le dialogue médecin-patient joue un rôle central dans le choix du traitement.

 

Bon visionnage !

MENTOR : Dr Richard Mallet

Vidéos en lien

Visiter gratuitement